DPP et  Dépistage Organisé du cancer du sein dans le Rhône

Henri Franchet, septembre 20, 2008

Une Démarche Participative de Projet pour une communication différente,

• créée et animée par Henri Franchet, TAP 21,
• une démarche communautaire impliquant tous les acteurs locaux du dépistage :

– financeurs : Assurance maladie, le Département et l’Etat,

– professionnels de santé : médecins généralistes, gynécologues, radiologues, manipulateurs,
– représentants d’institutions : URML, groupes de FMC (UNAFORMEC, MGForm, collège de gynécologie, collège des médecins généralistes enseignants),

– femmes volontaires.

L’objectif du groupe était de définir ensemble les projets prioritaires permettant d’améliorer le dispositif. Pour les médecins, les projets priorisés consistaient en :
Les objectifs développés par le groupe de travail pluridisciplinaires :

• Concilier la verticalité du système de DO et la volonté des médecins d’être partenaires à part entière
• Améliorer la transparence des courriers résultat
• Améliorer l’implication des professionnels de santé : Informer sur le nouveau protocole, Remettre le couple patient médecin au centre du dispositif
• Choix d’un symbole
• Ordonnancier de dépistage organisé

Ces actions se sont développées de manière concomitante impliquant des professionnels du groupe de réflexion initiale et d’autres recrutés par eux. D’autres actions à destination des personnels des cabinets de radiologie et des femmes ont également été menées.

Taux de participation avant/après : Le taux de participation est passé de 43 % en 2003 à 59 % en 2006 à la fin de l’ensemble des actions de cette Démarche Participative de Projet dans un contexte d’augmentation globale du taux de participation en France.

Ordonnanciers : L’ordonnancier facilite l’intervention du médecin dans le dépistage organisé. Pour un généraliste sur 2 interrogé et pour 2/3 des gynécologues. 67 % des généralistes et 88 % des gynécologues interrogés l’ont utilisé. L’utilisation était supérieure lorsqu’il était remis en mains propres (+ 22 % pour les généralistes et + 33 % pour les gynécologues). Ils ont apportés une information utile à 1/4 d’entre eux.

Amélioration de l’adhésion au dépistage organisé : Evolution favorable de la  proportion de ceux qui pensent que toutes les femmes ou presque de la tranche d’âge sont concernées par le dépistage organisé : de 38 % en 2003 à 87 % en 2007 pour les généralistes et de 28 % en 2003 à 87 % en 2007 pour les gynécologues.

Pour en savoir plus lire doc :  Mise en place d’une démarche participative

Articles mensuels par Henri Franchet